Articles de presse

RUE 89 épisode 4 – AVRIL 2018 – A LA FINALE DU CONCOURS D’ÉLOQUENCE : « Elise, c’est sûr, elle va percer »

À la finale du concours d’éloquence : « Élise, c’est sûr, elle va percer » Sur la scène de la salle Marcel Marceau, Élise a participé jeudi 12 avril à la finale du concours d’éloquence Ogma. La collégienne de Hautepierre n’a pas remporté la première place mais pour l’équipe du collège Erasme et les amies d’Élise, sa confiance en elle et son travail en font un exemple à suivre.   Nike blanches sous une robe d’avocat. Élise tient le micro d’une main et ses notes de l’autre. Jeudi 12 avril, vers 20h, le rideau rouge vient de s’ouvrir sur l’estrade de la salle Marcel Marceau, au Neudorf à Strasbourg. Pour la finale du concours d’éloquence Ogma, l’association D-Clic a le sens de la mise en scène. La collégienne de Hautepierre, Élise, est à gauche, proche des six membres du jury. Elle fait face à Chaima, une élève du collège Leclerc de Schiltigheim.     Famille, amis et équipe du collège sont là Depuis quinze jours, le sujet de la finale est posé : « Le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ? » Élise doit répondre par la négative. Au fond de la salle, toute sa famille est réunie : parents, frères et soeur, grand-père, cousins. Quelques amis aussi. De l’autre côté de la pièce, la principale adjointe du collège Érasme assiste au débat. La professeure d’anglais d’Élise est également présente. Une centaine de personnes écoutent les deux contradictrices. Dans la salle au parquet de bois, l’ambiance est tendue. Aucun bruit ne perturbe le débat. Les deux participantes sont applaudies après chaque plaidoirie. Chacune réagit ensuite au discours de l’adversaire avant de répondre aux questions...

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RUE 89 épisode 3 – MARS 2018 – Élise : « Quand tu viens d’un collège REP+, tu dois redoubler d’efforts »

Élise : « Quand tu viens d’un collège REP+, tu dois redoubler d’efforts » Élise Nguyen fait partie des deux élèves qualifiés pour la finale du concours d’éloquence. Mardi 20 mars, elle a conquis le jury réuni au lycée Le Corbusier. Sa réussite, in extremis, confirme la collégienne dans son état d’esprit : pour sortir du quartier et entrer dans un « bon » lycée, il faut travailler d’arrache-pied.   « Elle va en finale, mais c’était très chaud. » Le 20 mars, à 20h30, l’association D-Clic envoie les résultats du deuxième tour du concours d’éloquence. Élise Nguyen, la collégienne du quartier de Hautepierre que les lecteurs de Rue89 Strasbourg ont découvert mardi 13 mars (voir ci-contre), fait partie des deux finalistes.   Il est 9h30 lorsqu’Élise est appelée pour entamer sa plaidoirie. Elle se lève, son discours de deux pages à la main, et descend les marches de l’amphithéâtre. La collégienne porte une robe noire impeccable. Les rayons du soleil inonde la salle à travers une baie vitrée de plusieurs mètres de haut. Élise est plus confiante que la semaine dernière. Ses mains tremblent moins qu’au premier tour. Son discours est assuré. Elle fixe le jury. Pour ce deuxième tour du concours d’éloquence, la jeune fille de Hautepierre applique tous les conseils des jurés : ne pas parler trop vite, bien respirer, rester à l’aise. Elle a travaillé près de deux heures chaque jour depuis la semaine dernière. Chez Élise, cette application est un état d’esprit quotidien. L’élève vient d’un établissement classé REP+. Pour le ministère de l’Éducation nationale, elle vit dans un « quartier […] connaissant les plus grandes concentrations de difficultés sociales ayant...

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Rue89 épisode 2 – Mars 2018 – Élise, de Hautepierre à l’école des avocats le temps d’un discours

Élise, de Hautepierre à l’école des avocats le temps d’un discours   Élise, de Hautepierre à l’école des avocats le temps d’un discours Élise, la collégienne de Hautepierre, a fait ses preuves lors du premier tour du concours d’éloquence organisé par l’association D-Clic. Mardi à 9 heures, elle avait rendez-vous à l’école régionale des avocats avec un jury de quatre personnes. Grâce à son travail de préparation assidu, Élise est invitée à se rendre le 20 mars au lycée Le Corbusier. Cette fois, elle donnera son discours dans un amphithéâtre. 8h30, à Strasbourg. Élise, collégienne du quartier de Hautepierre, ouvre la grande porte en bois de l’école régionale des avocats du Grand Est. L’adolescente de 14 ans monte les escaliers de grès. Son discours tient sur deux feuilles. Elle les tient fermement dans ses mains moites. Sur celle de droite, le henné s’estompe. L’heure du premier tour du concours d’éloquence approche. Avec Jawad, un ami du collège Érasme, Élise quitte la salle d’attente. Lui doit soutenir que l’être-humain ne deviendra pas esclave de la technologie. Elle doit affirmer que nous sommes libres de faire nos propres choix. Une brève panique, puis Élise se reprend Dans la salle de classe aux murs blancs, le président du jury explique le déroulé de la demi-heure à venir. Élise peut discourir de cinq à sept minutes. Elle devra ensuite répondre à des questions sur sa plaidoirie. « Si vous êtes prête, vous pouvez y aller », conclut Romain Place, doctorant en droit public. Élise se lance. Elle connait son texte sur le bout des doigts. Ce matin encore, elle a répété ce discours plusieurs fois. Au début...

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